À l’heure où nous écrivons, nul ne sait si le terrible régime des mollahs instauré à Téhéran en 1979 après le départ en exil du Chah, et en proie à de graves difficultés tant extérieures qu’intérieures, est destiné à tomber sous peu.
Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’il appartiendra alors aux Iraniens et aux Iraniens seuls de décider de leur avenir sans interférence étrangère.
Ils ont la chance d’avoir, en Reza Pahlavi, le fils aîné du dernier Chah, un prince entièrement dévoué à son peuple, désireux de rentrer d’un trop long exil pour apporter aux Iraniens la stabilité sur fond de réconciliation nationale. Alors qu’il n’a jamais cessé, en exil, de s’engager pleinement pour son peuple, appelant aujourd’hui à une résistance qui ne doit cesser qu’avec la chute des mollahs, il se dit prêt à organiser les cent premiers jours d’une transition politique conduisant à l’instauration d’un gouvernement national.
Nous ne pouvons que souhaiter, pour ce grand peuple qu’est le peuple iranien, le retour à la concorde civile et à l’exercice des libertés fondamentales bafouées depuis plus de quarante-cinq ans, notamment, mais pas uniquement, à l’encontre des femmes.
Sous la dynastie Pahlavi, l’Iran était dans la région un pôle de stabilité et de modernité. Si, demain, les Iraniens font appel à leur souverain légitime, dans le cadre d’une monarchie garantissant les droits de tous, alors ils pourront de nouveau envisager pour eux et leurs enfants un avenir de paix et de prospérité.