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Les Français veulent retrouver leurs racines

Par Philippe Schneider

Le célèbre évêque allemand Clemens von Galen, surnommé le lion de Münster, avait déjà lutté – comme toute l’Église – contre le racisme nazi. Il avait aussi participé à la rédaction de l’encyclique « Mit brennender Sorge » du pape Pie XI avec le cardinal Pacelli (le futur Pie XII) qui condamnait le nazisme. Mais il est surtout connu pour s’être élevé vigoureusement contre l’euthanasie qu’instaurait Adolf Hitler en Allemagne. Il la considérait fort justement comme des meurtres. En fait, Hitler avait décidé de faire « bénéficier d’une mort miséricordieuse » les malades, invalides ou handicapés. On croirait lire les explications politiques du projet de la loi actuellement discuté sur « la fin de vie et le suicide assisté » par le parlement de notre république !

Est-ce à dire que les 305 députés qui ont voté pour ce projet de loi scélérate sont des « néo-nazis » qui s’ignorent (du moins je l’espère !) ? Ils sont en tout cas dans la même ligne : la vie humaine n’a pas de valeur en soi, les hommes n’étant que de la matière plus ou moins pensante. C’est la « pensée » révolutionnaire que l’on retrouve chez les marxistes, les nazis, et la plupart des libéraux car le libéralisme est lui aussi révolutionnaire. À cela s’oppose l’idée que les hommes sont des êtres humains à la fois corps matériel – destiné à ressusciter un jour – et âme qui doit donc être respectée, protégée, de la conception à la mort naturelle. C’est la conception de l’Église catholique en particulier. C’est pourquoi un catholique ne peut en aucun cas soutenir l’instauration de l’euthanasie et du suicide assisté. Ceux qui le feraient, ne seraient plus, de fait, catholiques ! Et il y en a beaucoup qui l’ont fait ! Même la ministre de la « Santé » (peut-elle encore porter ce titre ?) le serait, dit-on ! Il faudrait que l’Église dans son ensemble le rappelle. Ajoutons cependant que beaucoup de nos évêques ont condamné le projet souvent de manière ferme.

Certains diront : mais comment se fait-il que les francs-maçons, les socialistes, les marxistes, la gauche en général rejoignent finalement une proposition proche de celle des nationaux socialistes ? En fait, il faut bien se rendre compte qu’une des plus grandes escroqueries politiques du siècle dernier – très bien organisée par les communistes – fut de faire croire que le national-socialisme était de « droite », voire d’extrême droite. Or, il s’agit bien d’une idéologie athée, matérialiste, révolutionnaire, profondément une pseudo-philosophie de gauche, un concurrent des marxistes. Ils ont été alternativement parfois alliés, parfois ennemis, un peu comme les trotskistes et les staliniens ou d’autres. Mais ce sont profondément les mêmes pervers qui veulent détruire les hommes, bien entendu au nom des « droits de l’homme », mais quand ils disent cela, « l’homme » en question n’est véritablement un homme que s’il a les mêmes idées qu’eux ! Les autres méritent la mort ! C’est le cas des personnes « non rentables » auxquelles sera proposée une mort « miséricordieuse » comme disait le dictateur allemand ! J’exagère ? Non, c’est dans la logique du projet et c’est trop souvent ce qui se fait dans les pays qui ont déjà légalisé ce genre de pratique comme le Canada, la Belgique ou d’autres. Bien sûr, rien n’est obligatoire mais on suggère que l’on est un « poids » pour sa famille, la société… on diminue les remboursements des soins, etc.

Après la scandaleuse constitutionnalisation de l’avortement, ce projet de loi sur l’euthanasie, enfonce notre pays dans la culture de mort, dans la barbarie. C’est un retour en arrière de plus de 20 siècles que nous faisons. Alors, comment combattre les « barbares », justement nommés par Bruno Retailleau, qui saccagent, violent, tuent ? Ils n’ont plus aucun repère et le pouvoir leur donne l’exemple de cette « culture de mort » dont ils se réclament ! Mais comment un pouvoir qui a permis – entre autres – la scandaleuse inauguration des Jeux olympiques qui dénaturait l’histoire de notre pays pourrait le faire aimer par une jeunesse souvent issue de l’étranger manipulée par des ennemis de la France, intérieurs ou extérieurs ? Pourtant, si nous ne voulons pas disparaître en tant que Nation française, il faudra bien savoir les intégrer.

Le Président Macron et la presque totalité des personnages politiques républicains français souhaitent en fait la disparition de notre pays, de ses traditions, de sa manière de vivre, en somme de la civilisation française. Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas réellement quand ils cultivent la culture de mort, abandonnent toutes les prérogatives nationales comme la monnaie, l’économie, les affaires étrangères et même l’armée.

Est-ce à dire que tout est fini ? Non, même l’euthanasie n’est pas encore définitivement votée et l’on peut espérer un sursaut de nos élus. En réalité, il faudrait bien un « miracle » mais cela est déjà arrivé dans l’histoire de France.

En réalité, il faut bien voir que le régime républicain détruit notre pays et les Français. Nous ne pouvons restaurer notre pays en faillite économique, dont on continue de détruire sa justice, son industrie, son agriculture, son enseignement et j’en passe avec ce régime. Il ne s’agit pas seulement d’une mauvaise gestion des affaires mais d’une volonté délibérée de destruction de notre pays, fille aînée de l’Église. C’est bien le but, en particulier, de la franc-maçonnerie à laquelle Macron est allé rendre hommage.

Pour que la France se relève, il faut travailler à la faire aimer, à retrouver ses racines et beaucoup de Français ne demandent que cela. Il n’y a qu’à voir le renouveau des études historiques, du « folklore » local, le succès de la défense du patrimoine. Il nous faut y travailler mais aussi, pour que cela soit solide, lui rendre son régime légitime : la monarchie royale sans qui rien n’est possible.